Valle d'Aosta

Corse, Conseil approuve à l'unanimité une motion de solidarité

Présentée par le groupe Lega et amendée par le président Lavevaz

Redazione Ansa

Le Conseil de la Vallée a approuvé à l'unanimité une motion de solidarité au peuple corse présentée par le groupe Lega Vallée d'Aoste et amendée par le président de la Région, Erik Lavevaz. La motion invite les autorités françaises et corses à travailler pour le développement d'un concret parcours d'autonomie pour l'×le et engage les présidents du Conseil de la Vallée et de la Région à transmettre ce document aux autorités françaises et corses.
    Le vice-chef de groupe, Stefano Aggravi, a rappelé que, déjà au huitième siècle, le peuple corse revendiquait l'indépendance de l'île vis-à-vis de la République de Gênes et cet espoir politique a grandi avec les temps, portant dans les années 70 à la formation de plusieurs groupes et partis régionalistes revendiquant l'indépendance, cette fois, vis-à-vis de l'État français. Dans cette période émergent aussi certains groupes dissidents, plus violents et radicaux et, au cours des années, les attentats dans l'île se multiplient. Cette résistance violente atteint son point culminant en 1998 avec l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, pour lequel a été condamné, avec d'autres militants nationalistes, Yvan Colonna. Ce dernier, détenu dans la prison d'Arles, est décédé le mois dernier à la suite d'une attaque d'un codétenu. Ce fait a engendré d'importantes actions de protestations dans l'île, dont certaines ont dégénéré en émeutes contre la police. Lors d'une visite en Corse, suite à ces évènements, le ministre de l'Intérieur français, Gérald Darmanin, s'est dit "prêt à aller jusqu'à l'autonomie".
    Le président de la Région, Erik Lavevaz, s'est dit tout à fait d'accord avec les contenus de la motion, rappelant que le gouvernement régional soutien depuis toujours toute forme d'autonomie. Les émeutes corses, suite à la mort d'Yvan Colonna, ont enflammé, non seulement l'île, mais aussi le débat de la campagne électorale présidentielle française et il est urgent de trouver des solutions à la question Corse.
   

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